à compter du 8 novembre de 19h16 à 20h15 et ce pour une durée indéterminée.

Deux mois après le lancement de Tempo, le bilan est à la hauteur du désastre annoncé :
- Épuisement de nos scriptes, présentateurs, chefs d’éditions et rédacteurs en chef adjoints.
- Surcharge de travail, accidents du travail, pleurs, mutualisations et annulations de JT.
- Contrainte énorme sur la vie personnelle des techniciens de plateau, de régie et des
journalistes finissant après 20h. - Des problèmes constants avec les éléments fournis par Paris, aux conséquences énormes sur
le travail des 24 équipes en région. - Soumission de nos éditions régionales à un diktat parisien décomplexé, réduisant
« l’autonomie régionale » promise par la direction, à la seule liberté de subir ce qui nous est
imposé. - Un résultat qui sur le fond et sur la forme n’offre même pas aux salariés épuisés, le réconfort
et la fierté du travail accompli.
Face à ce constat et suite à la saisine intersyndicale du 10 octobre, la direction n’a fait aucune proposition sérieuse quant aux attentes des salariés.
Les salariés du réseau doivent regagner collectivement le respect et la considération d’une direction qui ne leur a témoigné que du mépris.

Dans ce contexte, Sud revendique :
- L’affectation des moyens humains nécessaires aux régions pour le maintien des éditions et de l’activité, ainsi que la levée des jours de carence pour tous les CDD.
- Le passage à la semaine de 4 jours pour tout salarié qui en fera la demande. Le déséquilibre vie privé/vie professionnelle ne peut perdurer ainsi.
- Que Paris cesse toute ingérence sur la partie régionale de nos éditions. Cela passe par l’arrêt immédiat de tous les éléments imposés en dehors de la partie nationale/internationale (dossiers, thématiques, long formats, etc.). Ces éléments peuvent être proposés, en aucun cas nous n’accepterons qu’ils soient imposés.
- La « sacralisation » de la proportion régionale dans nos éditions, avec une autonomie totale de droit et de fait pour les régions. Les moyens supplémentaires doivent permettre d’assurer un journalisme de terrain et de qualité au travers du reportage.
- La mise en place d’une négociation salariale pour tous les salariés impactés par ce projet, ainsi que la reconnaissance du métier de présentateur.
Pour toutes ces raisons et afin de préserver les activités hors JT, Sud appelle l’ensemble des salariés du réseau France 3 à se mettre en grève à compter du mercredi 8 novembre 2023, tous les jours entre 19h16 et 20h15, et ce pour une durée indéterminée, jusqu’à ce que la direction entende enfin raison !

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