Depuis la réforme de 2019, les décisions unilatérales de la direction de la fabrique sont dictées par la seule logique financière. Complètement hors-sol, elle impose ses choix de manière violente, abrupte, sans consultation des salarié·es ni des représentant·es du personnel, quelles qu’en soient les conséquences.
Chaque nouveau projet mène au conflit, crée des tensions et épuise les salarié·es : suppression des cars vidéo mobile de Rennes et Marseille, renouvellement des régies du Siège (projet Genesys), réduction des temps de tournage des fictions, des temps de préparation pour les chargé·es de production et les adjoint·es en vidéo mobile, disparition des équipes légères – à Paris, les tournages ont été externalisés ; en région, les salarié·es ont été transféré·es vers le réseau France 3….

Les conditions de travail ? Peu importe : il faut réduire les coûts à tout prix. Au détriment de la santé de celles et ceux qui, malgré ce contexte, continuent à se battre pour produire de la qualité.
Les arrêts maladie, les accidents du travail sont en hausse, tout comme les entretiens avec les psychologues du travail qui sont passés de 18 en 2023 à 80 en 2024. Des personnels de la fabrique sont en grande souffrance et se demandent à quoi pourra ressembler leur avenir : tous les voyants des risques psycho-sociaux sociaux sont au rouge.
Malgré les alertes, la direction de la fabrique s’enferre dans des décisions qui freinent le développement de l’activité et menacent la santé et la qualité de vie au travail.
Sud Médias Télévision
- rappelle l’obligation légale de l’employeur de veiller à la santé physique et morale des salarié·es
- entend lutter contre la destruction des moyens de fabrication du service public de l’audiovisuel
- s’engage à accompagner tous les salarié·es qui le souhaiteront
Depuis les régions, le 17 juin 2025

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