Non-permanent·es, mobilisez-vous maintenant ! Défendez vos droits avant qu’il ne soit trop tard !

Sans elles et eux, l’entreprise ne tourne pas. Ce sont pourtant les premières victimes de la politique
d’économie en œuvre à France Télévisions, depuis des années.
Dans le réseau, iels représentent 13% de l’effectif. À la Fabrique, iels sont 50% ! Mais ces chiffres décroissent, notamment à France 3.

Annulation de contrats le vendredi soir pour le lundi suivant, ainsi l’entreprise ne les casse pas. Multiplicationdes contrats de 1 à 3 jours seulement. Risques liés aux déplacements fréquents entre deux contrats courts. Difficultés à se faire rembourser les frais professionnels sur Concur… Ces pratiques précarisent encore davantage nos collègues.

La règle veut que les CDD dits historiques soient privilégiés pour les remplacements dans la région où ils ont l’habitude de travailler. Les CDD réguliers doivent avoir reçu un courrier de la direction les informant même qu’iels ne sont pas soumis aux seuils des 120 jours pour les CDD de droit commun et de 80 jours pour les intermittent·es. Mais la réalité est tout autre.

Fort sentiment d’exclusion, de dévalorisation après avoir répondu présent·es, pendant le confinement notamment, les non-permanent·es ne veulent pas être traité·es comme des Kleenex. D’après le rapport ACCA, les jeunes salarié·es de 18 à 35 ans, dont les non-permanent·es, consultent davantage les psychologues parce qu’iels angoissent pour leur avenir.
Quant aux alternant·es, les délais de carence à la fin de leur formation pouvant être très longs, iels sont obligé·es d’aller travailler ailleurs alors qu’iels connaissent le fonctionnement du réseau. Réseau qui est passé cette année de 120 contrats en alternance à 80. Une façon de plus d’économiser des ETP sur le dos des plus fragiles.

Les faits sont là : la baisse d’activité en régie, la suppression des 2 cars de vidéo mobiles à la Fabrique et la mise en service d’Overdrive ont supprimé et supprimeront des centaines de postes. Le nombre de non-permanent·es impacté sera très important, et les CDI le seront également dans les antennes
où les postes n’ont pas été gelés.

Delphine Ernotte a dénoncé l’accord collectif de France Télévisions. Les conditions de travail de l’ensemble des salarié·es, peu importe leurs contrats, vont se détériorer si nous ne réagissons pas.

Sud ne peut conseiller qu’une chose aux non-permanent·es : faire valoir leurs droits pendant qu’il en est encore temps. A savoir prendre conseil auprès d’un·e avocat·e et s’il le faut réclamer son dû devant les tribunaux. Sud tient les contacts à leur disposition.

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A propos Sud Médias Télévision

SUD Médias Télévision, syndicat à vocation nationale, autonome et indépendant, se fixe pour mission de défendre la dignité de chacun dans son travail et de lutter contre la déshumanisation de l’entreprise.