Résister, c’est conserver sa dignité, préserver ses valeurs.
À Sud, syndicat humaniste de résistance, on croit au progrès social,
à la solidarité, à l’exercice démocratique.
Lors du précédent scrutin, 50.47% des 4101 électeurs du réseau s’étaient abstenus. Une si faible mobilisation des personnels aurait dû interpeller l’ensemble des syndicats, notamment ceux qui ont conservé leur position forte, voire majoritaire, au sein de FTV.
Pourtant, lorsqu’on regarde le chemin parcouru à France Télévisions ces trois dernières années, il est de la même teneur que celui pris ces dix dernières années : le dialogue social est un monologue patronal, la direction fait passer au rouleau compresseur ce qu’elle veut, la rédaction nationale est en souffrance, la Fabrique est démantelée…
France 3 sera la prochaine sur la liste, exsangue, siphonnée de ses potentiels et de ses moyens, en alerte rouge : souffrance au travail dans de nombreux services, sous le coup d’une fusion à marche forcée avec France Bleu.
Difficile effectivement de garder la foi dans l’exercice démocratique et sa confiance dans les organisations syndicales, quand on fait le bilan de la casse progressive de notre entreprise de service public de l’audiovisuel.
Mais des alternatives existent et il faut s’en saisir pour ne pas laisser l’abstention prendre le dessus, au risque de voir supprimer ces conquis sociaux que sont la représentation des salarié·es – dont les premiers datent de 1936.
À Sud, nous n’avons jamais dévié de nos valeurs et de nos convictions.
Nous ne sommes ni radicaux, ni dans l’obstruction systématique, comme certains voudraient le faire croire. Mais nous ne prenons pas des vessies pour des lanternes, nous ne vous prenons pas pour des jambons, nous ne rasons pas « gratis » et nous respectons les mandats de négociation qui nous sont donnés.
Lorsque le compromis confine à la compromission, nous ne signons pas. C’est ce qui nous fait être estampillé : syndicat radical !
Sud est le plus petit des syndicats représentatifs de France 3. Nous n’avons ni bureau à Paris, ni secrétariat administratif, ni heures de délégation supplémentaires autre que celles des mandats que vous nous avez permis d’avoir en 2022.
C’est pourquoi nous n’avons communiqué ces trois dernières années que pour vous informer, pour dénoncer les injustices et les abus, pour vous inciter à vous mobiliser.
A Sud, nous faisons confiance à votre analyse de notre bilan et de nos prises de position que vous retrouverez dans notre profession de foi, plutôt qu’à des plans com’ acharnés pleins de promesses pour gagner vos faveurs et votre VOTE.
À Sud, c’est de la base que se déterminent nos positions syndicales et les luttes qui en découlent. C’est ainsi que nous prenons et assumons nos responsabilités syndicales, comme par exemple :
➢ C’est sur mandat des assemblées générales que Sud, syndicat de résistance, n’a pas signé l’accord Tempo de sortie de grève. On a eu bien raison. Il était creux, sans garantie. Il a fait pschitt laissant de nombreux désabusés (et donc de potentiels abstentionnistes) sur le carreau.
➢ C’est sur mandat de ses adhérent·es et après consultation des personnels concernés (dans les antennes où nous sommes présents) que Sud n’a pas signé l’accord d’expérimentation des régies automatisées. On a bien eu raison de ne pas croire en la posture apparemment sincère de la direction. Leur cheval de Troie a bien fonctionné : Overdrive arrive, avec son lot de suppressions de postes dans les régies de France 3. De quoi inquiéter bon nombre de personnels de régie.
En 2022, vous nous avez permis de conserver notre représentativité à une quinzaine de voix près. Ces quelques voix nous ont permis d’avoir des délégué·es syndicaux, de négocier et de vous mobiliser sur le réseau lors des mouvements de grève. Sud est à l’initiative des préavis de 59 minutes qui permettent d’engager un rapport de force à moindre impact financier.
Nous sommes petits. Nos moyens ne sont rien par rapport à ceux des centrales syndicales représentatives sur France Télévisions (FO, CGT, CFDT, SNJ), mais nous sommes inventifs, impliqués, et nous pouvons donc être fiers du travail accompli, avec vous et pour vous.
Si vous voulez que Sud continue d’exister, si vous voulez que Sud puisse conserver ses moyens d’agir et de vous informer, alors, du 6 au 12 novembre 2025,
VOTEZ POUR Sud *
*c’est votre vote au 1er tour sur le collège titulaire (et seulement au 1er tour) qui permettra de calculer la représentativité du syndicat pour qui vous aurez voté.
