Des premiers pas dans la vie qu’il faut accompagner. Gommer les stigmates de cette naissance dans l’urgence, apaiser et redonner confiance. Les mots se veulent rassurants de la part de notre direction du réseau, lors de ce dernier CSE, mais LA DIRECTION RESTE ENGLUÉE DANS UN MANQUE DE MÉTHODE !
Forte de cette leçon, désormais de la méthode, avant toute chose, pour avancer, fédérer et tenir debout !
La direction déploie les outils stratégiques, séquençage, accord de méthode, feuille de route et les bataillons qui vont avec : comités de pilotage, commission de suivi entre élu·e·s et direction, comité stratégique…

UN GRAND SÉQUENÇAGE, ANNONCÉ TAMBOUR BATTANT… AUX CONTOURS TRÈS FLOUS. D’ici la fin mars, un accord de méthode devrait être négocié avec les organisations syndicales.
Les comités de pilotage et la commission de suivi permettront d’inventorier les questions qui remonteront, ce qui concernera toutes les directions.
Germain Dagognet (chargé de la transformation ) l’affirme, la régionalisation est un grand tetris, avec des impacts sur la grille nationale. Dès qu’on bouge quelque chose, il y a des impacts RH, métiers, formation…

UNE MISE EN BOUCHE AMÈRE : On peut s’inquiéter, quand Germain Dagognet affirme « qu’on va vraiment entrer dans le Chantier avec un C majuscule et que ça ne va pas être facile, car les moyens ne vont pas augmenter et vont même avoir tendance à diminuer un petit peu pour l’ensemble de France Télévisions en 2022 ».
Combien de fois le petit homme risque-t-il de trébucher, si la route est semée d’embuches et de nids de poule ?
Difficile de grandir, dans un climat où les syndicats regrettent un dialogue de sourds, des engagements non tenus, contrairement aux promesses du protocole de sortie de grève, de quoi nourrir de l’amertume…

AUTRES POINTS DE CRISPATION : Un changement à haut risque pour le nouvel outil de gestion des conducteurs. 2ème étape du système NRCS, Openmédia fera son entrée en mai prochain à Paris Ile de France, dans un site régional très exposé car vulnérable après un incendie et son déménagement au Siège. L’expertise de la Secafi se veut rassurante, mais la réponse de la direction ne calme pas les inquiétudes. Les moyens restent insuffisants, alors qu’il faudrait anticiper les formations pour une bascule en toute sécurité.

LA FABRIQUE DE BORDEAUX : SILENCE, ON NE TOURNE PLUS ! Des salarié·e·s aux abois et si peu écoutés, auxquels on demande de traverser la France pour aller travailler sur des fictions qui ne sont plus tournées en Gironde…
Les nerfs des salarié·e·s de la Fabrique sont mis à rude épreuve. En guise de réponse à leurs souffrances, ils se trouvent confrontés à un certain mutisme de la part de la direction nationale de la Fabrique, cela malgré une alerte pour risque grave par incidents répétés.