Il y a comme un loup…

Celui de la méfiance, et de la peur des salarié·e·s du réseau autour du projet Tempo et sur le tour de France que mène actuellement l’équipe projet.
Au moment même où l’on annonce un big bang éditorial et technologique dans nos régions. La Direction semble dans un flou total en utilisant une méthode que nous ne cessons de dénoncer dans nos reportages  : celle des micro-trottoirs express dans les salles de rédactions et les régies des stations. Il y a un loup car ceux qui sont payés pour penser la télévision régionale de demain ne savent pas eux-mêmes ce qu’ils veulent faire du projet Tempo, tout en essayant de nous vendre un produit qui n’existe pas.

Il y a comme un loup dans l’expérimentation de la régie automatisée Mosar. Concernant les  » mesures d’impact  » décrites en page de garde d’un document transmis par la direction  : On lit pour les   » PARTICIPANTS  » je cite,  « action à mener auprès de managers (de direction de proximité) PUIS le cas échéant auprès des salariés impactés ».
Alors puisque la sollicitation des salarié·e·s impacté·e·s semble optionnelle pour réaliser une mesure d’impact, où se cache donc le loup  ?!

Il y a enfin un loup, un vrai, qui place aujourd’hui la station de Besançon dans une situation de fragilité : deux journalistes ont été séquestrés et agressés par des agriculteurs anti loups dans le cadre d’un reportage.
Alors oui, ils ont porté plainte ces journalistes, mais ont-ils été assez soutenus ?!
Aujourd’hui, une élue de la République, sous la pression du lobby agricole, demande à France 3 et à nos collègues victimes de s’excuser auprès de leurs agresseurs.
Des journalistes qui attendent toujours une réaction ferme de la direction nationale de la chaîne dans cette affaire.

Le liminaire à télécharger ici