A la suite de la signature du protocole de sortie de grève par 3 organisations syndicales CGT CFDT et FO, la direction devait ouvrir les discussions sur la faisabilité de la semaine à 4 jours sur les différents métiers les plus impactés par les nouvelles éditions ICI.
Le SNJ et Sud avaient refusé de signer ce protocole. Sud estimait que ce texte n’était pas à la hauteur du projet et que la semaine à 4 jours était de l’enfumage et qu’elle ne réglerait pas tous les problèmes liés au projet Tempo , loin de là. Une façon pour la direction d’esquiver aussi les questions éditoriales.

Sud avait une nouvelle fois vu juste. Les ateliers de discussions sur la semaine à 4 jours ne sont qu’une mascarade. Le salarié perd dans tous les cas de figure. Impossible de passer à une telle organisation sans moyens supplémentaires, voilà ce qu’il en ressort la plupart du temps. Et comme la direction ne veut pas aller au-delà des 60 ETP promis au départ de Tempo, cette négo de coin de table ne laisse aucune marge de manœuvre.
Pas la peine d’évoquer également le questionnaire envoyé en amont aux salariés concernés, LUNAIRE !
Les questions de la direction résument sa philosophie : la semaine de travail sur 4 jours ne doit pas être un progrès social, mais bien l’arme des contraintes sociales !
Mettez des étoiles sur ce questionnaire, mais pas dans vos yeux, car ce n’est pas la peine de croire aux miracles.
Une armée de directeurs durant ces ateliers : financier, moyens, RH et DR, chefs de service, tout ça pour ça ! Pour au final nous dire que ce n’est pas faisable ou alors seulement en supprimant des vacations !
Une belle méthode pour monter les services les uns contre les autres et même entre salariés ! Rien de rassurant lors de la fin de la période transitoire…
Sud ne rentrera pas dans cette spirale de fumée de pseudo-discussions de semaine à 4 jours qui n’aura aucun résultat concluant et qui risque une nouvelle fois de dégrader le collectif de travail.

Depuis les régions, le 1er mars 2024

Vous devez être connecté pour poster un commentaire.