La direction a convié hier, le 30 janvier, les organisations syndicales (OS) à « un point d’échanges sur les projets en cours de La fabrique ». Elle tente encore de faire passer la pilule avec ses beaux discours sur les « projets innovants » de La fabrique.

La suppression des deux cars de la VM et le renouvellement des régies du siège. Deux projets distincts, mais qui sont liés par une conjoncture favorable : « on n’arrête pas un car pour faire de la régie fixe, mais si un car est arrêté, alors l’outil peut prétendre à cette demande pour assurer les JT pendant la durée des travaux ». Le tout présenté comme un merveilleux « alignement des planètes ».
Un long monologue, où la direction a essayé d’apaiser les tensions et de nous rassurer sur ses nouveaux projets, mais sans jamais parler de l’aspect humain. Une fois de plus les salariés sont invisibles dans l’équation ! Pas un mot sur la détresse des salariés face à ces bouleversements imposés. Des salariés qui n’ont jamais été consultés, qui ne sont pas associés à ces changements. Certains ont appris leur future affectation via des tableaux tombés du camion, pas difficile d’imaginer leur désarroi.
Sud a exposé le ressenti des salariés de La fabrique, le manque de communication, l’isolement, l’éclatement des collectifs, car un collectif ça se construit ensemble.
La direction campe sur ses positions sur la suppression des 2 cars : « nous sommes en capacité de faire 700 VM lourdes avec une flotte réduite ». Vraiment ? Sur le papier le nombre de jours y est peut-être, mais sur le terrain ?
De quels tournages parle-t-on ? Quels moyens pourront assurer tous les tournages de région, les courses cyclistes, la coupe de France, les PAE… Leur soi-disant étude sérieuse sur la planification ne convainc personne. Nous avons demandé les plannings prévisionnels de la VM jusqu’à l’été. La direction s’y est engagée.


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