France 3 Provence-Alpes : Non à la présence de FOG sur notre plateau !

Une large majorité de journalistes de la rédaction s’indigne de la décision unilatérale de leur direction régionale d’associer Franz-Olivier Giesbert, directeur éditorial du quotidien « La Provence » à l’animation des débats électoraux prévus sur France 3 Provence-Alpes. Indignation d’autant plus vive qu’il leur a été répondu que cette décision n’était pas discutable car nous n’étions pas « en cogestion ». 
Nous nous opposons à sa présence en raison de ses prises de position partisanes.
 

Un exemple, 
Franz-Olivier Giesbert, par un éditorial publié dans La Provence daté du 13 juillet 2019, bien avant la désignation officielle du candidat LR à la mairie de Marseille, a pris clairement le parti de soutenir Martine Vassal en indiquant «…elle a tout pour elle, la compétence, l’aura et l’expérience… » au détriment de Bruno Gilles, autre candidat LR déclaré, en le décrivant comme « …un sénateur pas toujours pris au sérieux… » devenant « …l’idiot utile du Rassemblement National… » 

De plus, selon Médiapart, La Provence aurait perçu en 2018 plus d’un million d’euros du conseil départemental dirigé par Martine Vassal. Que ce soit de l’aide à la presse ou de l’achat d’espaces publicitaires, l’importance de la somme porte à s’interroger. 

Au nom de notre devoir de neutralité, nous nous opposons à la présence de Franz-Olivier Giesbert sur notre antenne. Il en va de notre image et de la garantie de notre impartialité dans le traitement de l’information. 

Nous ne nous opposons pas au principe de partenariat avec d’autres médias pour la couverture d’un rendez-vous électoral primordial pour nos téléspectateurs en région. En revanche pour conserver la confiance de notre public, il est urgent que la direction revienne sur cette décision qui mettrait en péril la crédibilité de notre rédaction. 

A propos Sud Médias Télévision

SUD Médias Télévision, syndicat à vocation nationale, autonome et indépendant, se fixe pour mission de défendre la dignité de chacun dans son travail et de lutter contre la déshumanisation de l’entreprise.