Chacun de nous, élu·e·s, salarié·e·s, attendait un sursaut. En février dernier, alors que le drapeau blanc de la sortie de grève venait d’être vigoureusement agité, la direction proposait un pacte avec des renforts en non-permanents.
Mais la déception fut grande, à la hauteur des attentes… Et la confiance rompue.

Le 18h30 restera le repas du pauvre et si on en améliore, un tant soit peu, le contenu, grâce une créativité et une agilité à toute épreuve, les ingrédients manqueront et les marmitons continueront à s’épuiser à la tâche. Le vaste travail de réflexion mené dans les instances de proximité ne semble pas faire recette. Peu de considération y a été apportée au sein d’une commission économique, la (bien-nommée) COMECO, qui a tendu l’oreille à 12 directeurs régionaux, peu diserts sur leur manque réel en effectifs. Aucune velléité de transparence et pas de perspective de masse salariale revigorée !
Des espoirs foulés au pied, sur l’autel des sacro-saintes économies…
Doit-on continuer à se contenter d’un RÉGIME SEC pour le 18h30 ?

L’expérimentation de la régie automatisée à Rouen a EXPLOSÉ EN PLEIN VOL ! La peur du képi a fait reculer la direction. Le pire a été évité de justesse.
C’est le virage à 180 degrés d’une direction, qui s’apprêtait à vouloir tester, en condition réelle, un outil non finalisé, source de toutes les inquiétudes pour des techniciens en pleine déroute qui se qualifient eux-mêmes « de rats de laboratoire ».
Présenté au CSE le 24 mars dernier, le rapport de la CSSCT est sans appel. Avec le soutien d’un acteur de poids, l’inspecteur du travail de Rouen, Marc-Henri Moulin, qui sonne la fin de la récréation !
« Il n’a été rien fait en amont pour éviter d’exposer les salarié·e·s de Rouen à des risques professionnels » assène-t-il à une direction qui fait profil bas !

Des moyens de captation et de transmission vidéo déclinants et talonnés par les nouvelles technologies qui pourraient détrôner ces « poids lourds » de la vidéo mobile, avec l’avènement de la captation dans le cloud. Aujourd’hui, on comptabilise dans le réseau 3 CCR et 5 VPTL, 5 DSNG et des CCR, plus tout jeunes, qui sortent À DOSE HOMÉOPATHIQUE, tout comme les VPTL et sont de plus en plus mutualisés dans leur utilisation sur le territoire.
La 4 G s’est déjà taillée une place de choix, avec le déploiement des boîtiers Aviwest. La 5 G avance ses pions, mais les élu·e·s souhaitent en freiner les ardeurs et réclament une étude sur les champs électromagnétiques pour mesurer les risques pour les salarié·e·s.
A savoir aussi que 100 Unités de Tournage Smartphone existent déjà dans le réseau.

Echobox a eu les faveurs de la direction de la stratégie numérique. Il accélère de manière accrue la circulation d’articles web sur nos pages facebook de manière transversale, dans n’importe quelle région de France, jour et nuit ! UN OUTIL AGILE… AUX CONSÉQUENCES ABRACADABRANTESQUES ! A force de jouer aux apprentis-sorciers, la multiplication de posts générés par cet automate zélé devient une pandémie difficile à circonscrire !
Les posts peuvent s’inviter de manière incongrue d’une région à l’autre, sans aucune cohérence territoriale. Même si le numérique invite à repenser la proximité, de manière thématique, rassure Frédérique-Marie Lamouret, en charge de la stratégie numérique, on ne peut tolérer de telles dérives. Il serait heureux que notre direction prenne conscience des limites et des effets pervers de l’intelligence artificielle.

L’antenne Poitou-Charentes s’apprête à faire peau neuve, en ce printemps. Elle délaissera le bâtiment vétuste où elle résidait depuis 1967 et va FAIRE SON NID dans du neuf : des locaux fraîchement construits en HQE (haute qualité environnementale), dans le quartier des Montgorges, une zone tertiaire en plein développement, à 15 kilomètres du centre-ville, dans la partie Nord-Ouest. La surface totale est de 4050 m2, contre 3600 actuellement.
L’open space et les bureaux partagés seront de rigueur, comme ailleurs à France Télévisions. Avec la 3ème vague qui a pris ses quartiers, une nouvelle fois, dans notre pays, ce choix laisse songeur…

DES AIRS DE BAGDAD CAFÉ… Un plan de charge en déliquescence, des fictions lourdes qui ont déserté le site, des véhicules en fin de vie, non remplacés, des recrutements laborieux…
Depuis 5 mois, pour crever ce silence pesant, une alerte a été émise pour risques graves et répétées… La Direction a présenté un plan d’action censé répondre aux préconisations du CSE. Les élu·e·s du CSE dont les représentant·e·s de proximité de Bordeaux l’estiment trop vague et insuffisant. L’assurance de deux fictions numériques semble bien trop fragile.
Le prochain atelier avec les RP est prévu le 8 avril. La direction n’a aucune certitude d’y apporter des précisions. Seule certitude, la suite sera suivie de près par la DSQVT.
Le compte-rendu complet à télécharger ici
Prochain CSE les 28, 29 et 30 avril
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