Les contraintes imposées aux non-permanent·e·s se sont multipliées ces dernières années : seuil des 80 et 120 jours par an, multiplication des re-publications de postes pour limiter leur intégration, suppression du forfait, remboursement de frais restreints et versés tardivement, passage obligatoire par CONCUR avec ses nombreux dysfonctionnements.
La multiplication des JTs « grande région » engendre également une diminution du nombre de jours travaillés.
Quant aux perspectives d’embauches escomptées par les départs occasionnés par la RCC, elles ont quasiment disparu. Un vrai tunnel noir !

Mais les CDD et intermittent·e·s sont priés de rester à disposition pour travailler un jour par-ci, un jour par-là.
Toujours plus de devoirs, mais toujours moins de droits ou des droits qu’il leur faut mendier : l’accès à la formation et à Monkiosque, le paiement des heures supplémentaires, auxquels beaucoup ont renoncé, ou encore le versement de certaines primes comme celle dite « du week-end » pour les journalistes.

Sud a toujours été engagé pour et aux côtés des CDD et des intermittent·e·s dans les instances RP et CSE, en justice et jusque dans la diffusion du « Roadbook du non-permanent » ( à retrouver ici ).
Un projet similaire nous tient à cœur : réaliser dans chaque région un mini-livret avec les services RH pour faciliter leur arrivée. Codes d’accès aux locaux, codes essence, pratiques vis-à-vis du matériel, noms et numéros des chefs et cadres techniques, etc. Toutes ces informations doivent être à disposition de nos collègues.