
Les JTs communs s’invitent sur nos écrans au moindre prétexte : vacances scolaires, ponts et WE fériés, période estivale. Les éditions locales pâtissent elles aussi de cette décision unilatérale en devenant peu à peu des variables d’ajustement. Toute économie est bonne à prendre !
La direction a beau jeu de culpabiliser ses salariés : « Leurs congés ou les JTs non mutualisés ».

La Direction s’est inspirée des périodes de confinement pour normaliser ces pratiques de mutualisation. Tous ces soi-disant professionnels de l’éditorial qui pondent des projets totalement déconnectés de notre identité régionale.
Comment un téléspectateur de Bourges peut-il s’intéresser aux grandes marées de la côte bretonne à 600 km de chez lui ou comment la fermeture d’une piscine de Montelimar peut toucher un habitant de Chamonix ?
Nous dénonçons ce manque de cohérence éditoriale et cette perte de repères pour nos téléspectateurs.
Difficile dans ces conditions de fidéliser notre public à ses rendez-vous d’informations de proximité. Une aubaine pour les chaînes privées qui s’installent progressivement sur tout notre territoire.
Ces mutualisations ont également un impact sur les salariés : elles engendrent une perte de sens au travail, une sous-activité dans certains services et exposent aux risques psycho-sociaux.
Ces économies se font aussi, évidemment, au détriment des non permanents.


Sud défend une information de proximité et de qualité pour les téléspectateurs 365 jours par an.
Sud exige le maintien des locales etl’arrêt de ces mutualisations.
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